Sur les bords de la Rance, ou j'ons vu le jour J'ons la douce esperance d'etre aime d'amour Dans une metairie comme aide-berger Pour mieux voir ma jolie
Hier matin, notre commandant Nous a dit que le batiment S'en allait partir a la guerre. Par la presente, votre fieu S'en vient vous dire son adieu, bonne
Malgre le grand vent Qui gronde sans treve, Lena Le Morvan S'en vient a la greve. S'en vient en chantant Une cantilene Tout en tricotant Un beau gilet
Je suis un gas de Saint-Malo Et vous, fille de Cornouailles, Avec le pauvre matelot Vous desirez les accordailles. M'aimer serait du temps perdu Chassez
La maman du petit homme Lui dit un matin : "A seize ans, t'es haut tout comme Notre huche a pain ! A la ville tu peux faire Un bon apprenti... Mais pour
Quand tu revenais de classe, Tout le long du grand chemin, Des que je te voyais lasse, Vers toi je tendais la main Et je te ramenais chez toi En te
Elle naquit par un dimanche Du plus joli des mois de mai Quand le printemps a chaque branche Suspend un bouquet parfume Et l'admirant toute petite Si
J'avais achete, pour ta fete, Trois petits mouchoirs de Cholet, Rouges comme la cerisette Tous les trois, ma mie Annette Oh ! Qu'ils etaient donc joliets
Quittant ses genets et sa lande, Quand le Breton se fait marin, En allant aux peches d'Islande Voici quel est le doux refrain Que le pauvre gars Fredonne
Pardon, monsieur le metayer Si de nuit je derange, Mais je voudrais bien sommeiller Au fond de votre grange ? Mon pauvre ami, la grange est pleine Du
A la guerre On n'peut guere Trouver ou placer son c?ur Et j'avais du vague a l'ame A vivre ainsi sans p'tite femme Quand l'aut' s'maine J'eus la veine