(Je marche seul / Quand la musique est bonne / Au bout de mes reves / Il suffira d'un signe / Envole-moi / Encore un matin)
Et crever le silence Quand c'est a toi que je pense Je suis loin de tes mains Loin de toi, loin des tiens Mais tout ca n'a pas d'importance J'connais
Elle a fait un bebe toute seule Elle a fait un bebe toute seule C'etait dans ces annees un peu folles Ou les papas n'etaient plus a la mode Elle a fait
Decolores, les messages du ciel Les evidences, deteintes au soleil Fane, le rouge sang des enfers L'Eden, un peu moins pur, un peu moins clair Souille
Il faudra que tu sois douce Et solitaire aussi Il te faudra gagner pouce a pouce Les oublis de la vie Oh, tu seras jamais la reine du bal Vers qui se
Tu parles, parles, c'est facile, meme sans y penser Les mots, les mots sont immobiles, tries, ranges, classes Laisse aller, laisse-les jouer Se cogner
Au-dela de nos vents, passee notre frontiere Dans ces pays soleil de sable et de pierre La ou malgre les croix et malgre les prieres Les dieux ont oublie
C'est pas moi qui vous ferai des plans De loup-garou, de grand mechant S'il faut se battre pour qu'ca vous plaise Malaise J'vous aimerai pas dans la
C'etait un cordonnier, sans rien d'particulier Dans un village dont le nom m'a echappe Qui faisait des souliers si jolis, si legers Que nos vies semblaient
Puisque l'ombre gagne Puisqu'il n'est pas de montagne Au-dela des vents, plus haute que les marches de l'oubli Puisqu'il faut apprendre A defaut de le
Je garderai les disques, et toi l'electrophone Les prefaces des livres, je te laisse les fins Je prends les annuaires, et toi le telephone On a tout
Y a des choses qu'on peut faire Et puis celles qu'on doit pas Y a tout c'qu'on doit taire Tout c'qui ne se dit pas Des vies qui nous attirent De brulures