je vis loi d'ou je suis ne Vingt-cinq hivers que je remue Dans ma memoire encore emue Les parfums, les odeurs, les cris De la cite d'Alexandrie
lui qui venait, chaque jour, Les bras charges de tous mes mots d'amour. C'est lui qui portait dans ses mains La fleur d'amour cueillie dans ton jardin
terre Un chemin qui chemine un reste de racine C?est un peu solitaire C?est un oiseau dans l?air un oiseau qui se pose Le jardin qu?on arrose une source d
hiver un d'ces mois rude, ou l'blizzard, glace les rivieres Mon sac sera remplir de dattes et d'vent du desert D'un rayon d'pulsar, d'une galaxie qui
demande Au loup qui a la lippe friande S'il veut pas la sauter avant C'est l'printemps Le chaperon rouge en moins d'un quart d'heure Decouvre les vertus
vie Ressemblaient au soleil Et subissent sa loi Ils portaient sa couleur Sa musique et sa voix Il fait si triste fort Les mauvais soirs d'hiver Depuis
printemps et mourir en hiver Echapper au jardin de l'enfer Et savoir recommencer Le meilleur d'une vie passee Oui, naitre au printemps et mourir en hiver
Avec son toit de tuiles avec ses murs d'argiles elle est la si fragile offerte aux vents d'ete Il y a dans le jardin du thym du romarin et juste un peu
regrets C'etait comment la vie d'hier le bon vieux-temps comment c'etait Chaque matin je m'emerveille de sortir de l'obscurite En hiver j'attends le
beige en silence Viens-t'en, ma chatte, viens-t'en Pose tes griffes, pose tes dents Pour quel jardin, pour quelle gouttiere Ou la pluie d'hiver tambourine
Je me promene dans une cite banalisee J'y vois des cubes d'un gout trivial Des boutiques personnalisees Et un jardin peu vegetal... Je cherche en vain
nous brulait la nuit Au jardin tant de roses Ont pris froid et deja se meurent Et j'ai peur, mon amour, j'ai peur D'avoir l'hiver au coeur... (au Refrain
est vous les legumes enfin je presume Vous n'etes pas reconnaissables Il vous faut dire qu'hiver vient de partir Le temps est encore variable Un coup d
, sur terre, A bord, des soucoupes volantes. Lorsque j'etais bebe, j'en ai vu un tomber, Par un soir de Noel, dans une gerbe d'etincelles. Et depuis
mon frere On s?est retrouves tous les deux chez le notaire Nous venions tous deux heriter de notre pere ?L?un de vous heritera de son manteau d?hiver
, un chemin qui chemine Un reste de racine, c'est un peu solitaire C'est un oiseau dans l'air, un oiseau qui se pose Le jardin qu'on arrose, une source d
moment present, apres l'hiver vient le printemps Il gagne un peu d'argent, oh pas beaucoup evidemment Juste assez pour ne pas mourir, le temps d'avoir