L?aiguille avance devant les vies Sans meme leur lancer le moindre regard Sans eviter les corps vieillis Qui tombent sans bruit le long du trottoir.
Tout le monde le haissait, Celui qu?aujourd?hui l?on enterre Sa femme, son chien et son notaire Souhaitent tous l?enfer au defunt. On fait couler de
Chaque fois qu?une idee se voit suffisamment belle Que le commun des mortels vienne se l?accaparer Et que soudain l?on ne cesse plus de repeter Qu?il
Generalement le general ne ment pas Il dit posement a ses gentils petits soldats Que l?homme qui sommeil en eux par lui rejaillira A l?heure ou s?endort
Il avait commence sa carriere d?homme fini Par battre des cuilleres dans un bar a whisky Biere et lunettes noires etaient ses seules amies De pilier
C?est en antiheros notoire Que je me laissais transporter Par un de ces mouvants trottoirs Ou il n?est plus besoin de trotter. C?etait l?ennui dominical
Sans cesse a s?angoisser par ce qui se passait autour de lui Parmi mille phobies l?en avait une singuliere Une qui faisait qu?il ne dormait guere plus
Aliene par sa laisse en cuir Le pauvre clebs qu?on tire A l?air desempare Sa maitresse, une femme agee Se pame devant son toutou adore. Pas facile d
Cela s?appelle « De ne pas bouger » C?est d?ailleurs pour cela qu?en aucun cas moi je ne bougerais. (x2) Un de ces soirs ou la chaleur M?avait rendu
Quand la nuit s?en vient, Que les lumieres s?allument et s?eteignent, Que les images bougent juste en dessous des antennes, Que l?ennui se fait maitre