plante des soleils Plus flamboyants que des etes. Pantin c'est l'heure. Pantin, bonsoir. On recommencera demain, Pantin soleil, Pantin merveille, Pantin, Pantin, Pantin
Regarde : Quelque chose a change. L'air semble plus leger. C'est indefinissable. Regarde : Sous ce ciel dechire, Tout s'est ensoleille. C'est indefinissable
Quand ceux qui vont, s'en vont aller, Quand le dernier jour s'est leve Dans la lumiere blonde, Quand ceux qui vont, s'en vont aller, Pour toujours et
Te souviens-tu de cette nuit, De cette belle nuit d'automne ? Je t'avais fait, je m'en souviens, Une chanson de trois fois rien. Si les mots se sont
Y a un arbre, je m'y colle, Dans le petit bois de Saint-Amand, Je t'attrape, tu t'y colles, Je me cache, a toi maintenant, Y a un arbre, pigeon vole
Dans les paniers d'osier de la salle des ventes Une gloire dechue des folles annees trente Avait mis aux encheres, parmi quelques brocantes Un vieux
Mille chevaux d'ecume Galopent, Galopent a la lune, Galopent Au-dessus des dunes. Des chevaux lumieres Claquent leurs crinieres Quand tu joues, Quand
A voir tant de gens qui dorment et s'endorment a la nuit, Je finirai, c'est fatal, par pouvoir m'endormir aussi. A voir tant d'yeux qui se ferment, couches
Qui est cette femme qui marche dans les rues ? Ou va-t-elle Dans la nuit brouillard ou souffle un hiver glace, Que fait-elle ? Cachee par un grand foulard
Pour qui, comment quand et pourquoi ? Contre qui ? Comment ? Contre quoi ? C'en est assez de vos violences. D'ou venez-vous ? Ou allez-vous ? Qui etes
Comme jour, Comme nuit, Comme jour apres nuit, Comme pluie, Comme cendre, Comme froid, Comme rien, Comme un ciel deserte, Une terre sans soleil, Comme
et je me suis enfuie, Sous des ciels plus legers, pays de paradis, Oh, que j'aurais voulu vous ramener ce soir, Des mers en furie, des musiques barbares
Je m'invente un pays ou vivent des soleils Qui incendient les mers et consument les nuits, Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil, Les grandes
Ca ne previent pas quand ca arrive Ca vient de loin Ca c'est promene de rive en rive La gueule en coin Et puis un matin, au reveil C'est presque rien
Du plus loin, que me revienne, L'ombre de mes amours anciennes, Du plus loin, du premier rendez-vous, Du temps des premieres peines, Lors, j'avais quinze
Qu'on ne touche jamais aux folies, aux orages Qui, chez moi, naissent et meurent entre passion et rage Et que mes grands delires me fassent toujours
Il venait, je ne sais, D'ici, la-bas, de n'importe ou, de nulle part, Et d'ailleurs, on s'en fout, Nous, on l'avait appele l'homme en habit rouge, De
Un beau jour, ou peut-etre une nuit, Pres d'un lac je m'etais endormie, Quand soudain, semblant crever le ciel, Et venant de nulle part, Surgit un aigle